Tous, nous voulons le bien de notre enfant… Mais comment pouvons-nous l’aider à grandir en se sentant bien dans sa peau, bien dans sa tête, bien avec les autres, de son âge ou plus âgés ?

Observer en permanence

Observons-le, regardons-le vivre : sourit-il souvent ? Dort-il paisiblement ? Fait-il facilement des cauchemars ? Comment joue-t-il : seul, avec d’autres ? Et plus tard : a-t-il des copains ? Prend-il sa place dans un groupe ? Sait-il se défendre ou se laisse-t-il faire ? Chipote-t-il pour manger ou mange-t-il trop ? Une grande partie de votre attention doit se concentrer véritablement sur de l’observation, au jour le jour. Avec ce travail du quotidien, il est très probable que vous puissiez ressentir rapidement si votre enfant éprouve des difficultés ou, au contraire, s’il épanouit avec vous, mais aussi à l’extérieur.

Rester toujours à l’écoute

Écoutons-le aussi, même s’il cherche ses mots, s’il bafouille ou, si, au contraire, il parle sans arrêt. Dressons l’oreille quand il joue, quand il parle à ses peluches, lorsqu’il les met dans le coin, les cajole ou les brutalise, quand il anime ses petits personnages ou fait du théâtre avec ses copains en acceptant le rôle du malade ou en prenant systématiquement celui du plus fort. Ce qu’il raconte alors peut nous apprendre beaucoup sur sa manière de ressentir les choses et les événements. A l’image de la complicité et de l’écoute que vous avez avec votre compagnon depuis les prémices de votre relation, tendez l’oreille pour comprendre votre enfant.

Étudier ses faits et gestes

En toutes circonstances, soyons encore attentif à son comportement. Pleure-t-il souvent à tel ou tel moment ? Dans quelles situations se met-il en colère ? Il a peur : quand ? pourquoi ? Il rêve d’incendies ou de monstres ? Tout est langage. Le bébé, l’enfant et même l’adolescent – tout comme les adultes que nous sommes ! – nous disent quelque chose d’eux-mêmes par leurs manières d’être : par leurs pleurs, leurs craintes, leurs colères, leurs silences aussi. Ils ont un sens et, si nous arrivons à les décoder, ces comportements peuvent nous aider à comprendre ce que vit l’autre, ce qu’il veut nous dire… sans paroles.